Un chef d’entreprise mérite de pouvoir prendre le temps.
On s'est échappé une semaine, en pleine rentrée, pour se plonger dans l’Art à la Biennale.
🎨 Passez plus de temps à vous immerger dans l’Art.

L’Art surprend, hypnotise, ouvre les possibles, aiguise les sens et, bien sûr, questionne. L’Art apaise et rend meilleur.
Comme le disait Somerset Maugham avec élégance : « Seuls l'amour et l'art rendent l'existence tolérable. »
Le thème de cette année est percutant : « Foreigners everywhere ».
On y parle de migrants, de colonisation, de guerre, de la quête d’une place dans un monde en chaos.
Inviter des pays souvent peu représentés comme le Bénin, l’Éthiopie ou la Tanzanie est une superbe idée. Ils apportent un regard unique sur la migration et la colonisation.
Quatre chocs visuels :
➡️ Le pavillon des États-Unis à Guardini où Jeffrey Gibson a créé « The space in which to place me » avec perles, motifs et rubans pour célébrer les peuples et individus gardant leur culture et dignité dans des circonstances impossibles. Magnifique.
➡️Dans le pavillon d’Arabie Saoudite, Manal AlDowayan présente « Shifting Sands : A Battle Song ». Son installation s’inspire de l'évolution du rôle des femmes dans la sphère publique et leur quête pour affirmer leur place. L’artiste a recueilli les réflexions de plus de 1000 femmes sur la visibilité et l'invisibilité dans les médias internationaux.

➡️Berlinde de Bruyckere, avec ses silhouettes fantomatiques à l'Église San Maggiore, recycle des couvertures de réfugiés assemblées par la cire.

➡️Une belle découverte : Thandiwe Muriu, photographe kényane, sublime la beauté africaine sans IA ! À voir à la 193 galerie Dorsoduro 993/994.
Ça vous donne envie de partir, non ? Dépêchez-vous tout s'arrête le 24 novembre...
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